Normand Mousseau est professeur de physique à l’Université de Montréal. Après un doctorat à la Michigan State University, il a travaillé comme chercheur post-doctoral à l’Université d’Oxford, en Angleterre ainsi qu’à l’Université de Montréal. Chercheur de renommée mondiale en matériaux complexes et en biophysique, avec plus de 200 articles scientifiques à son actif, il nourrit également une grande passion pour la vulgarisation scientifique.
Depuis 2005, il suit de près la question énergétique et des ressources naturelles. En plus de ses nombreuses interventions médiatiques, il a publié plusieurs livres sur le sujet. Il a coprésidé la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec en 2013. Il est co-fondateur et conseiller principal de l’Accélérateur de transition, un organisme sans but lucratif dont le mandat est de travailler à la décarbonation de secteurs économiques, et co-fondateur et co-directeur scientifique du Carrefour de modélisation énergétique, un organisme financé par Ressources naturelles Canada qui soutient la modélisation énergétique et son utilisation dans les processus de décision.
Diplômé de Polytechnique Montréal, Louis Beaumier a travaillé pendant plusieurs années en développement de logiciels. Il touche à divers domaines d’application, allant de systèmes distribués de simulation immersive à des interfaces de reconnaissance de la parole.
L’expérience acquise au fil des années et au fil des affectations – de développeur à directeur recherche et développement – l’amène à constater qu’un problème mal compris, tout comme une solution mal présentée, est souvent la principale source de difficultés dans un projet. Après plusieurs années en gestion de produits, au cours desquelles il a affiné sa capacité à comprendre les problèmes et à présenter les solutions, il s’est joint à l’IET. Son travail à l’Institut ajoute un sens de l’engagement qui faisait défaut dans ses fonctions antérieures.
Éloïse Edom est titulaire d’une maîtrise professionnelle en génie énergétique et d’une maîtrise recherche en mathématiques appliquées de Polytechnique Montréal. Elle a précédemment travaillé en tant qu’associée de recherche au sein du groupe d’études et de recherche en analyse des décisions (GERAD) sur le thème de la maintenance des systèmes de production d’énergie électrique.
Au sein de l’IET, elle a d’abord contribué à l’initiative de modélisation énergétique qui a conduit à la création du Carrefour de modélisation énergétique, un organisme pancanadien. Co-autrice de plusieurs rapports sur les enjeux de l’électricité au Canada, elle travaille principalement sur des projets liés à l’électrification et à la décarbonisation de la société canadienne, à l’échelle provinciale et nationale.
Roberta Dagher est titulaire d’un doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés de l’Université Laval. Durant sa thèse et son stage postdoctoral au sein du Centre de Recherche sur les Matériaux Renouvelables (CRMR), elle a acquis son expérience de recherche dans les domaines de la chimie du bois et la caractérisation des matériaux.
Elle travaille présentement en tant qu’associée de recherche à l’Institut de l’énergie Trottier de Polytechnique Montréal où elle est responsable d’un projet portant sur l’évaluation du rôle de la biomasse dans l’atteinte de la carboneutralité au Canada.
Simon Langlois-Bertrand est titulaire d’un doctorat en affaires internationales et diplômé en science politique ainsi qu’en génie informatique et industriel. Spécialiste des questions de politiques énergétiques et environnementales, il a enseigné la science politique et les relations internationales à l’Université Concordia, à l’UQAM, ainsi qu’à l’Université Carleton.
Principal auteur des Perspectives énergétiques canadiennes, son travail à l’IET porte sur l’analyse des défis politiques, techniques et sociaux liés à la transition énergétique, ainsi qu’aux transitions sociotechniques plus larges vers les sociétés sobres en carbone.
Laure-Anne Douxchamps est titulaire d’un doctorat en physique théorique de l’Université McGill, ainsi que d’une maitrise en physique de l’Université Libre de Bruxelles et d’une maitrise en sociologie de l’UCLouvain. Après plusieurs années d’enseignement à l’université (Université Libre de Bruxelles, Université de Montréal) puis au collégial, elle a intégré l’équipe de l’IET.
Polyvalente assumée, passionnée par la structure de la matière autant que par la complexité de la condition humaine, soucieuse de contribuer au bien commun et acquise à la nécessité de repenser l’interface sciences/société, elle met à l’IET ses compétences interdisciplinaires au service d’une meilleure compréhension des enjeux liés à la reconstruction écologique de la société ainsi qu’à leur nécessaire diffusion.