La décarbonation des secteurs économiques au Québec et la croissance de la population créeront des besoins additionnels substantiels en électricité, de l’ordre d’une centaine de térawattheures supplémentaires à l’horizon 2050. Cette forte augmentation de la production d’électricité essentielle pour atteindre les objectifs climatiques invite à repenser la question de la pointe, qui présentement est perçue au Québec comme un frein majeur à une accélération de l’électrification du chauffage, et sert de justification pour le maintien du gaz naturel dans le secteur du bâtiment.

Cependant, ce contexte de transformation profonde est une opportunité pour développer des approches innovantes et compatibles avec une société décarbonée. L’Institut de l’énergie Trottier étudie présentement une de ces approches qui consisterait à laisser aux nouveaux clients l’entière responsabilité de la gestion de la pointe, dégageant les distributeurs de l’obligation de service dans certaines conditions.

Cette version préliminaire du rapport fait un état des lieux des stratégies de gestion de pointe en Amérique du Nord et en Europe, et développe un argumentaire en faveur de cette proposition.

Un atelier de travail sera organisé avec plusieurs parties prenantes durant l’automne 2023 ou l’hiver 2024. Les commentaires recueillis serviront à bonifier le rapport. À partir des conclusions tirées, des études ciblées et plus détaillées seront menées afin de supporter le développement d’un règlement.

Ces travaux sont menés en collaboration avec l’Accélérateur de transition.
Ce projet est financé par les fonds propres de l’IET, et par le Scientifique en chef du Québec.

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