Une majorité de Canadiens admettent un certain lien entre les changements climatiques (CC) et l’activité humaine, mais peu d’entre eux se sentent personnellement menacés par les conséquences de ces changements. Voilà un des paradoxes, tiré d’un sondage sur l’opinion publique et les politiques climatiques au Canada, qui peut expliquer la faible importance accordée à cet enjeu par le gouvernement canadien dans les dernières années. Un des objectifs du rapport est de donc faire un portrait de l’état de l’opinion publique canadienne sur la question des CC, afin d’alimenter le dialogue publique dans la foulée de la 21e Conférence des parties qui se tient présentement à Paris.
Cette étude, fruit d’une collaboration entre le Département de science politique de l’Université de Montréal et l’Institut de l’énergie Trottier montre que les Canadiens ont des opinions divisées sur la question. Le rapport, intitulé Peu m’en chaut? Le paradoxe de l’opinion publique et de la politique sur les changements climatiques au Canada : vers un nouveau programme de recherche, analyse les multiples facettes de l’opinion publique à l’égard de ce problème politique complexe.