Dans le cadre des élections québécoises 2018, un débat politique sur la gouvernance environnementale a eu lieu le 6 septembre à HEC Montréal, devant plus de 350 personnes.
Réunissant le péquiste Sylvain Gaudreault, le caquiste Richard Campeau et la solidaire Ruba Ghazal, la rencontre d’une durée de deux heures a donné lieu à des échanges éclairants sur les idées des trois partis représentés, relativement aux structures de décision et d’action à mettre en place pour lutter efficacement contre les changements climatiques.
Animé par Johanne Turbide, directrice du développement durable à HEC Montréal, le débat avait été organisé dans le cadre de l’initiative « Le climat, l’État et nous » de l’Institut de l’énergie Trottier de Polytechnique Montréal, en collaboration avec la Chaire de gestion du secteur de l’énergie et la Direction du développement durable de HEC Montréal.
Partant de la prémisse que les difficultés du Québec à atteindre ses cibles de réduction d’émissions de GES ne sont pas liées à la volonté, mais plutôt à une structure de gouvernance inadéquate, le débat s’est articulé autour des principes mis de l’avant dans la Déclaration « Le climat, l’État et nous » : la pérennité des actions, la participation citoyenne, la coordination interministérielle, la rigueur scientifique et l’imputabilité. Appuyée par des organisations représentant plus d’un million de Québécois et par plus de 500 citoyens, cette Déclaration met en relief le consensus de la population quant à l’importance de placer le développement durable au cœur de l’ensemble des décisions des gouvernements du Québec.
Visionnez la captation vidéo du débat :