Alors que l’innovation technologique continue de transformer notre monde, l’optimisme croît quant au potentiel de l’IA pour contribuer à la durabilité et à l’action climatique. Dans les secteurs de l’ingénierie et de l’urbanisme, l’IA ouvre la voie à une gestion plus efficace des ressources, une conception d’infrastructures optimisée et une planification urbaine plus intelligente, toutes essentielles pour construire des communautés durables et résilientes.

Cependant, ces espoirs sont accompagnés de préoccupations importantes concernant les conséquences imprévues de l’avancement technologique rapide. Le Symposium annuel Trottier sur l’ingénierie, l’énergie et la conception durables se penche cette année sur ces questions multidimensionnelles.

Le Prof. Victor Galaz (Université de Stockholm, Institut Beijer) les abordera lors de sa conférence, et remettra en question la notion prédominante selon laquelle l’IA peut être une force incontestablement bénéfique face aux crises climatiques et environnementales. Bien que l’IA offre des applications prometteuses, son déploiement non régulé pourrait accélérer la dégradation environnementale, intensifier les inégalités et exacerber les risques pour notre planète et ses habitants.

Après la présentation, un panel d’experts évaluera le potentiel de l’IA pour le bien social, en tenant compte de ses éventuels écueils. Les discussions se concentreront sur l’exploitation des promesses de l’IA pour créer des avenirs résilients, durables et équitables, tout en considérant les implications éthiques et sociétales de son utilisation. Les panélistes sont le Prof. David Rolnick (McGill, Mila) et la Prof. Emma Frejinger (UdeM). Cette dernière est, entre autres, cotitulaire de la Chaire en transformation du Transport que l’IET a contribué à créer.