Lauréats 2016 des Bourses Trottier

Bourses doctorales

Carole Brunet

Doctorat en génie industriel, Polytechnique Montréal
Directeur : Oumarou Savadogo

Dans quelle mesure l’énergie solaire photovoltaïque peut-elle contribuer au développement durable sur le continent africain?

Carole Brunet, inscrite au doctorat en génie industriel de Polytechnique, souhaite outiller les populations défavorisées d’Afrique dans leur quête d’autosuffisance énergétique.

En réalisant une analyse prospective sur la base d’études de cas, elle compte soumettre des mesures adaptées d’appropriation des technologies photovoltaïques, pour trois pays ciblés. Au bénéfice d’une partie du globe qui dispose d’un taux d’ensoleillement parmi les plus élevés au monde, son rapport comportera des propositions d’approches de production, d’utilisation et de maintenance des systèmes, de même que des recommandations sur le plan législatif. À terme, elle entend établir les conditions à respecter afin que les projets de conversion du rayonnement solaire en énergie électrique préservent l’environnement, génèrent des retombées sociales favorables et contribuent au développement économique.

Feng Li

Doctorat en génie électrique, Polytechnique Montréal
Directeurs : Roland Malhamé et Jérôme Le Ny

Comment les distributeurs d’électricité peuvent-ils assurer une alimentation continue, en exploitant de l’énergie de source renouvelable?

Feng Li – qui fera son entrée au doctorat en génie électrique de Polytechnique en janvier 2017 – dédie son projet de recherche à l’élaboration d’une méthode de gestion de la demande énergétique, en vue d’équilibrer la réserve d’électricité disponible.

C’est pour répondre aux défis de fluctuation de l’approvisionnement associés à la production d’énergie renouvelable, que celui-ci s’est engagé dans l’idéation d’une architecture décentralisée de contrôle des charges. Pour maintenir un service sans interruption, il espère pouvoir utiliser les appareils ménagers, tels que les chauffe-eau électriques, les radiateurs électriques ou les réfrigérateurs, en guise de dispositifs de stockage. L’idée est de moduler la consommation commune de puissance électrique de ces appareils, en fonction de l’état prédit et réel de production d’énergie renouvelable. En plus de privilégier une production d’énergie respectueuse de l’environnement, les centrales qui opteraient pour ce mode opératoire pourraient réaliser des économies sur les investissements en capital, ainsi que sur les coûts d’exploitation.

Ultimement, ce modèle de gestion a le potentiel de permettre d’augmenter la proportion d’énergie vertes utilisées et de faire baisser les coûts de production d’électricité, sans mettre en péril la stabilité des réseaux.

Samuel Pelletier

Doctorat en administration, HEC Montréal
Directeurs : Gilbert Laporte et Ola Jabali

Comment tirer le meilleur des véhicules électriques dans un contexte de livraison en zone urbaine?

Samuel Pelletier,  inscrit au doctorat en administration à HEC Montréal, travaille à développer des techniques de recherche opérationnelle pour optimiser la performance des véhicules électriques destinés à la livraison de colis en milieu urbain.

Sa recherche l’amènera à définir et à résoudre un modèle mathématique permettant de minimiser, pour une flotte de camions électriques, les coûts associés à l’expédition de biens auprès d’un ensemble de clients. Ceci, en préservant au mieux l’intégrité des batteries qui sont, par leurs propriétés, largement responsables des désavantages financiers et techniques des véhicules électriques. Pour ce faire, il se penchera notamment sur le tracé des itinéraires, la stratégie de recharge ainsi que l’intégration d’habitudes permettant de favoriser la durabilité des batteries.

Somme toute, en mettant au point un système économiquement rentable et efficace sur le plan opérationnel, son objectif est d’enrayer la consommation de carburant fossile des véhicules de livraison en milieu urbain.